Le parcours d’Éliane Beaupuy-Manciet (1921-2012)

DES FORMES ET DES COULEURS,
LE PARCOURS D’ÉLIANE BEAUPUY-MANCIET

Il y a dix ans, en décembre 1996, le Musée Paul-Valéry de Sète rendait un hommage appuyé à une artiste aux authentiques racines arcachonnaises, qui « pendant un quart de siècle avait consacré son temps à ses étudiants et dispensé sa foi artistique et ses dons avec conscience, avec talent, avec générosité, dans un oubli total d’elle-même pour mieux les offrir aux autres »1. Son nom : Éliane Beaupuy-Manciet, lauréate du Grand Prix de Rome de Peinture en 1947.


Éliane Beaupuy est née à Bordeaux le 8 février 1921 ; elle est la troisième fille2 de Max, Jean, Gilbert Beaupuy, mécanicien au chemin de fer, né à Arcachon le 26 septembre 1886, et d’Amé­lie Labeyrie, originaire de Pontenx-les-Forges. Son grand-père pa­ternel, le marin classé Louis Beaupuy, qui avait vu le jour à Cam­blanes le 25 août 1860, s’était fixé tout jeune à Arcachon, alors en plein essor, avec ses parents Pierre Beaupuy et Catherine Barriè­re ; il s’y était marié le 6 octobre 1885 avec l’Arcachonnaise Ma­rie Mouliets3 et avait connu une réussite certaine, en multipliant les activités qui allaient du « nettoiement des plages » pour le comp­te de la ville4 à la promenade de « messieurs » en passant par la pêche à la sardine pour laquelle il arma plusieurs unités.

Proprié­taire du voilier Madame Angot, la tradition familiale veut qu’il ait fait découvrir les charmes du bassin à la reine Ranavalo. Ses rela­tions allaient de Toulouse-Lautrec à Louis Gaume et il assurait, avec son épouse, en « locataire » serviable, le gardiennage d’un patrimoine familial arcachonnais toujours en place – les villas Champagne et Touraine -tandis que son frère Jean devenait au fil des ans une « silhouette arcachonnaise » autant par ses nombreux sauvetages de baigneurs imprudents que par ses « moustaches hé­rissées »5.

Alors que son oncle se voyait affubler du surnom de « Beau­puy-des-Salons », Max Beaupuy ne suivait pas exactement le che­min que ses parents avaient imaginé pour lui : non seulement le mariage qu’il contracta ne fut pas celui qui avait été rêvé, mais sa carrière de cheminot ne fut pas un long fleuve tranquille. Révoqué pour fait de grève lors des grands conflits de 1921, il fut prompte­ment engagé par Louis Gaume et se vit confier la direction de la briqueterie Gaume de Parentis ; mais l’aventure landaise ne dura que quelques mois : syndicaliste convaincu et convaincant, qui ne manquait jamais de célébrer avec force démonstration le 1er mai, Max Beaupuy s’éloigna en bonne intelligence de son employeur pilatais qui l’aida toutefois à trouver un nouvel emploi – la direc­tion d’une drague à Lamagistère.

L’amnistie de 1936 lui permit de réintégrer les chemins de fer et il s’en revint avec sa petite famille à Arcachon. Entre-temps, son épouse et lui affrontaient une nou­velle épreuve : leur benjamine avait été victime d’une épidémie de poliomyélite qui alors sévissait à Bordeaux.

Éliane Beaupuy vécut ainsi une enfance et une adolescence arcachonnaises, partagée entre les bancs d’abord de l’école Vic­tor-Duruy, ensuite de « Condorcet » et une passion désormais dé­vorante. Frappée par la maladie, elle s’était aussitôt réfugiée dans le dessin. Sa sensibilité en avait été exacerbée, et sa voie toute tracée se transforma en exigence, lorsque parvint l’écho du chemi­nement réussi de son cousin Claude Bouscau.

Après avoir subi une opération du professeur Rocher – véritable première couron­née de succès qui gomma partiellement son handicap -, Éliane Beaupuy entreprit à partir de 1940 les études dont elle rêvait depuis sa petite enfance, à l’École des Beaux-Arts de Bordeaux. En 1942, elle obtenait sur concours une bourse de la ville de Bordeaux qui lui permit de s’inscrire, dans des conditions que l’on devine diffi­ciles, le 10 novembre 1942, à l’École Nationale des Beaux-Arts de Paris où elle devint en 1944 l’élève de Jean Dupas6.

Remarquée lors d’une exposition par un représentant des éditions parisiennes Sapientia – Éliane Beaupuy exposa en effet au Salon des Artistes Français dans l’immédiat après-guerre -, elle accueillit avec enthousiasme leur proposition de collaboration. Ainsi se consacra-t-elle pendant une année à l’illustration de l’ouvrage Les Olympiques de Henry de Montherlant… tout en préparant le prestigieux Prix de Rome, avec ses deux épreuves – l’esquisse du sujet : “Les Parques”, en quelques heures et sa réalisation en loge en deux mois – et son double jury (membres de l’Institut et autres artistes).

Vint alors la consécration déjà évoquée. Dans sa séance du 4 juillet 1947, l’Académie des Beaux-Arts lui décerna le Grand Prix de Rome de Peinture ; « son talent devait grandir encore de 1947 à 1951 à la Villa Médicis, à Rome ; un vrai conte de fée pour l’étudiante qui allait apprendre à maîtriser les paysages, les nus et les subtilités des fonds lumineux des primitifs italiens. A son re­tour, elle obtenait encore le Premier Prix de la Ville de Bordeaux et une bourse pour la Casa Velasquez à Madrid »7.

Cette dernière récompense fut l’occasion pour Éliane Beaupuy et son mari de partir, en 1954, à la découverte d’une Espagne diverse et colorée mais encore meurtrie ; la Casa Vélasquez avait été quasiment détruite par les troupes franquistes, pendant la Guerre civile, et n’avait pas encore été reconstruite. Il n’était pas question pour la jeune lauréate de rester à se morfondre dans quelque hôtel madrilène : mieux valait le camping au hasard des étapes, à la recherche des paysages espagnols dignes d’être couchés sur la toi­le. Puis, ce fut le retour au « pays ».

Un « palmarès prestigieux » ne suffisait pas au bonheur de l’artiste qui voulait enseigner. Son mariage testerin, le 6 décembre 1947, avec Jean-Raymond Manciet, l’avait tout naturellement ra­menée sur les bords du Bassin d’Arcachon : ses premiers élèves furent les jeunes d’Arcachon et de ses environs qui fréquentaient le Cours Complémentaire Condorcet. À l’automne 1956, une op­portunité sembla s’offrir à Éliane Beaupuy-Manciet pour pour­suivre sa carrière d’enseignante à l’École des Beaux-Arts de Bor­deaux ; elle déposa sa candidature pour le concours ouvert. Sa prestation, ses titres convainquirent le jury prestigieux qui avait la lourde charge de départager les candidats ; toute à une joie bien compréhensible qui lui faisait savourer son nouveau succès, Élia­ne Beaupuy-Manciet fut convoquée pour être « intronisée » pro­fesseur au lendemain de l’annonce du résultat. Mais le lendemain, alors que Bordeaux s’agitait aux nouvelles de l’écrasement de l’in­surrection hongroise, la place était attribuée à un autre ! La désil­lusion fut immense. L’envie de se battre et de ne pas s’avouer vaincue plus grande encore.

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Éliane Beaupuy-Manciet recevant le Grand Prix de la Ville de Bordeaux.

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Éliane Beaupuy-Manciet dans son atelier

Ce fut la ville de Sète qui, tout en permettant à son époux de poursuivre son activité d’ostréiculteur, offrit à Éliane Beaupuy-Manciet la possibilité de se réaliser pleinement en tant qu’ensei­gnante ; et qui lui donna, avoue-t-elle, « ses plus grands bonheurs ». Il convient à ce sujet de laisser la parole à Antoine Beille qui était, à l’époque – en 1962, l’adjoint sétois à l’Enseignement public, à la Culture et aux Beaux-Arts. 

« Quand la municipalité de Pierre Arraut a acheté, avec la bénédiction du Rectorat, la propriété Erialc, dans un nid de ver­dure plein de charme, à l’ombre du Collège Paul Valéry […], nous avons décidé de créer une « Académie des Beaux-Arts », pour mettre la culture au service de tous et permettre aux dons de cha­cun, à une sensibilité plastique authentiquement sétoise, de s’épa­nouir dans la joie et la liberté. La première démarche fut de recru­ter un Directeur, par concours national, sur titres, afin de garantir la qualité de l’enseignement qui allait être donné. Parmi les candi­dats se trouvait une jeune femme, timide, le visage souriant, illu­miné d’un regard noir perçant, en perpétuel mouvement… ».

Et Éliane Beaupuy-Manciet ne manquait pas de titres à fai­re valoir. C’est ainsi qu’elle devint la directrice co-fondatrice de l’Ecole des Beaux-Arts de Sète, poste qu’elle occupa jusqu’en 1987, date à laquelle elle prit une retraite bien méritée. Pendant un quart de siècle, ainsi que le remarqua le maire de Sète, M. François Li­berti, elle fit « volontairement abnégation de son art pour éveiller enfants et adolescents à la création artistique et particulièrement aux recherches graphiques et picturales ».

Lorsqu’on l’interroge sur ses élèves, Éliane Beaupuy-Man­ciet se déclare de prime abord embarrassée pour ne pas faire de distinction entre « les plus modestes et les plus prestigieux », avant de citer, avec une légitime fierté Hervé Dirosa et Robert Combas, aujourd’hui « connus aux quatre coins du monde »8. Elle devient alors intarissable sur sa conception de l’enseignement artistique, sur son exigence « à allumer [chez ses élèves] le feu sacré, l’amour du beau, le goût du vrai », non pas en imposant un retour vers le passé, mais en prenant en compte les aspirations du temps pré­sent. Et de conclure : « Si j’ai évolué, car je n’ai jamais cessé de travailler lorsque j’enseignais, c’est grâce à mes élèves ; ils furent mes professeurs ».

Cette modestie est tout à l’honneur d’Éliane Beaupuy-Man­ciet, mais elle se traduit par son effacement quasi total dans les notices, souvent prolixes, que les spécialistes consacrent à ses deux disciples remarqués, pour ne pas dire « préférés ». A la lecture du Bénézit par exemple, ouvrage dit de référence, on peut tout au plus supposer qu’Hervé Dirosa a fréquenté l’École des Beaux-Arts de Sète, puisqu’il est né dans cette ville en 1959 ; pour Robert Combas, la supposition devient une certitude puisqu’il est écrit : « Bien que né à Lyon [en 1957], Robert Combas a grandi à Sète. Il raconte que dès l’âge d’un ou deux ans il gribouille des ba­tailles au stylo-bille sur tout ce qui lui tombe sous la main. Il fut élève des Beaux-Arts à Sète, puis à Montpellier… ». Dans les deux cas, aucun nom de professeur !

Ainsi les élèves cités, représentants désormais renommés de « la figuration libre », ont surpassé leur maître, du moins en noto­riété9. Une question vient alors à l’esprit. N’y aurait-il pas là quel­que injustice ?

Certains esprits ne sont pas loin de le penser. Et l’ont écrit. Ordonnateur de l’exposition de décembre 1996, M. André Frei­ses, conservateur du Musée Paul-Valéry, entendit rendre un hom­mage appuyé à l’artiste à laquelle il ouvrait alors les portes de son établissement :
« Enseignant certes, créateur plus encore.
« Par la magie de son art qui élimine le superflu, réduit l’es­sentiel jusqu’à le mettre en péril, Éliane Beaupuy-Manciet nous invite à la fois au rêve et à la réflexion, à la féerie et à la rigueur. Avec bonheur, elle met son métier très sûr et sa passion pour tou­tes les techniques, au service d’une délicate sensibilité, d’une poé­sie qui font que rien n’est laissé au hasard ; jamais, malgré la grande liberté de transposition, le contact avec la nature et l’objet n’est perdu… »10.

Quelques rares privilégiés connaissent l’œuvre considéra­ble, riche et variée d’Éliane Beaupuy-Manciet. Poussant jusqu’à son plus haut degré l’humilité – qu’elle considère comme la qualité première d’un artiste, elle n’a dévoilé au public les multiples fa­cettes de son art qu’à l’occasion de (trop rares) expositions, no­tamment dans sa région d’origine. Qui se souvient encore des toi­les qu’elle accrocha aux cimaises arcachonnaises de la salle des mariages de la mairie, en août 1961, lorsqu’Arcachon se piqua de rendre hommage à « ses » quatre Grands Prix de Rome ? Certes, il y eut par la suite d’autres « rencontres » avec ses concitoyens, à La Teste-de-Buch, au Cap-Ferret, puis à nouveau à Arcachon en 1990 et en 1995. Ses recherches sur les couleurs et le graphisme, sa soif de « trouver des voies nouvelles » en ne s’interdisant aucun matériau, ses expériences renouvelées parfois ponctuées d’échecs, lui ont, semble-t-il, donné un « sentiment de liberté » toujours pré­férable au besoin d’exposer (et de s’exposer).

De même, ne s’est-elle pas attachée à pénétrer le monde clos des musées ; comme si elle ne voulait pas imposer aux visiteurs de demain un regard trop marqué par le temps présent, ou plutôt par l’incroyable et peut-être déroutante richesse de son cheminement hors des sentiers battus. Car s’il est un mot qu’Éliane Beaupuy-Manciet a banni de son vocabulaire d’artiste, c’est bien le mot « habitude ». De prime abord, il y a loin en effet des paysages italiens et espagnols de la jeune Grand Prix de Rome aux expé­riences multiformes et multicolores de l’infatigable « retraitée » ; mais au-delà des trouvailles, des surprises (parfois chocs), des harmonies réinventées des formes et des couleurs, persiste tout au long de l’œuvre le don d’émerveiller et d’enchanter les sens.

Même le chauvinisme local trouve matière à s’enthousias­mer dans « la belle ouvrage » d’Éliane Beaupuy-Manciet ! Ne res­suscite-t-elle pas les souvenirs anciens avec sa Marchande de pois­sons et son Détroqueur (1960) ? Son pinceau n’a-t-il pas sublimé la forêt testerine avec ses Pins Cathédrale (1970), alors que son humour faisait de L’hippocampe, une métamorphose du cheval rieur (1990) ?

Et pourtant ! Force est de constater qu’hormis quelques ra­rissimes commandes publique(s) ou privée(s)11 et des « homma­ges » officiels ponctuels, souvent à la lisière de la confidentialité, le parcours d’Éliane Beaupuy-Manciet n’a guère suscité la recon­naissance, claire et réellement affichée, que « cette artiste pleine de talent et d’originalité »12 mérite à l’évidence : face à sa discré­tion sur les multiples prix qu’elle a reçus13, tout laisse à penser que les autorités – à quelque niveau que ce soit – semblent s’être fait un devoir de l’oublier.
Dans notre société où tout se vend, paierait-elle sa « timidité » ? En 1995, Antoine Beille n’hésitait pas à avancer : « Aujourd’hui le temps du mépris est passé ». Peut-être, mais l’indifférence semble toujours là.

Artiste jusqu’au bout exemplaire, Éliane Beaupuy-Manciet, quant à elle, n’en a cure. Personnalité attachante et rayonnante, elle ne manque pas de surprendre ses interlocuteurs avec son re­gard noir et rieur, son courage et son intarissable volonté de faire partager sa passion pour l’Art – et celui qui a illuminé et illumine encore sa vie en particulier, la peinture.

Michel BOYÉ

Tous mes remerciements vont à Madame Éliane Beaupuy-Manciet pour son accueil et la richesse de nos entretiens, ainsi qu’à Monique Le Louarne qui a permis ces rencontres.

NOTES ET RÉFÉRENCES

1. Antoine Beille, dans Éliane Beaupuy-Manciet. Parcours 1988-1996 (ca­talogue de l’exposition du Musée Paul-Valéry), Frontignan, 1996.

2. Ses aînées se prénommaient Maximilienne, née en 1911 à Arcachon et Gilberte née en 1918 à Bordeaux.

3. Fille de Jean Mouliets et de Marguerite Cazaux.

4. Le « nettoiement des plages » lui est confié (marché de gré à gré) en 1901, malgré la protestation du conseiller Peseux qui « ne saurait admettre que la plage de Saint-Ferdinand ne soit nettoyée que deux fois pendant la saison tandis que celle du centre le sera tous les jours »

5. Voir Le Journal d’Arcachon et de ses environs du 11 octobre 1930, avec ses trois poèmes dont deux acrostiches, signés François Rivière, M.C. et C. Dupastis.

6. Jean Théodore Dupas, né le 21 février 1882 à Bordeaux, décédé en 1964. Élève de Carolus-Duran et d’Albert Besnard, il exposa à Paris, au Salon des Artistes Français où il obtint en 1909 une mention honorable. Prix de Rome en 1910 pour son tableau L’Amour vainqueur du dieu Pan, il se vit décerner les plus flatteuses récompenses : médaille de 3e classe en 1910, hors-concours, chevalier de la Légion d’Honneur. Professeur à l’École des Beaux-Arts de Bordeaux, il fut élu membre de l’Institut en 1941 et nom­mé conservateur du Musée Marmottan (Paris) en 1943. Il eut une activité de décorateur, notamment pour les paquebots Ile-de-France, Normandie et Liberté. Jean Dupas a beaucoup produit ; il fut un peintre de composi­tions ambitieuses, religieuses ou mythologiques : Jésus servi par les An­ges, Le jugement de Pâris, d’allégories : La Paix, de figures : Malvina, Nelly, peintre animalier : Les Pigeons blancs, les Antilopes, graveur, li­thographe. Le Musée d’Art Moderne de Paris possède sa Tête de jeune femme et Bordeaux lui doit la fresque sur lambris en stuc de la Bourse du Travail (sources Bénézit, Roger Galy, etc.).

7. A. Beille, ouvrage cité.

8. A. Beille, ouvrage cité.

9. Le « Bénézit » consacre à Éliane Beaupuy-Manciet une notice pour le moins indigente, qui laisse perplexe sur le sérieux des mises à jour. L’édition de 1999 porte en effet les quelques mots suivants : Beaupuy (Mlle). Peintre. En 1945, logiste du Prix de Rome, elle exposa au Salon des Artistes Fran­çais.

10. André Freises, dans Éliane Beaupuy-Manciet. Parcours 1988-1996, ouvra­ge cité.

11. La ville d’Arcachon (municipalité de Gracia) et Louis Gaume (Vue du parc) vers 1955.

12. Pierre Lataillade, Éliane Beaupuy-Manciet (catalogue de l’exposition d’Ar­cachon, Arcachon, 1990).

13. Il est difficile d’en dresser la liste exhaustive. Citons cependant le prix Maguelonne-Lefebvre-Glaize (1945) et le Grand Prix de la ville de Paris (Salon des Indépendants 1953).

Extrait du Bulletin n° 129 de la Société historique et archéologique d’Arcachon et du Pays de Buch du 3e trimestre 2006

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