À propos de l’horloge de l’église Saint-Vincent de La Teste
En 2024, le passage à l'heure d'été aura lieu le dimanche 31 mars à 2 heures du matin. La première instauration du passage à l'heure d'été en France date de 1916 dans un but d'économie d'énergie. Ce système a été abandonné en 1945. La seconde mise en place date de 1975 après le choc pétrolier de 1973-1974 avec le même objectif. Pour estimer le temps qui passe, on s’est d’abord tourné vers le ciel et les étoiles : les premiers systèmes de mesure artificiels tels le gnomon remplacé par le cadran solaire et pour la nuit, la clepsydre qui a été perfectionnée par les Grecs en ajoutant un cadran et une aiguille, ce qui en fait l’ancêtre lointain de nos horloges. Les premières horloges apparaissent au XIVème siècle. Elles servent tout d’abord pour sonner les cloches des églises, afin de rythmer la journée et la nuit. Puis elles sont équipées d’un cadran et d’une aiguille (et non pas deux comme actuellement).
C’est ainsi que pour l’église de La Teste, le 22 mai 1679, le registre de l’œuvre mentionne un accord entre la fabrique et Jean Ducouret, charpentier de haute-futaie de Bordeaux, pour la confection de la charpente du clocher. Ce dernier passe un contrat avec un horloger bordelais, Arnaud Lamangue, afin de réaliser l’horloge. L’horloge pour l’église de La Teste utilise non pas le système de foliot mais la nouvelle invention du système à pendule basé sur un principe mis en évidence par Galilée au XVIIème siècle et créé par Christiaan Huygens et Salomon Coster. Le pendule sert d’organe régulateur, grâce à la périodicité constante de son mouvement et Huygens adapte le ressort spiral à l’horloge à pendule, permettant de réduire grandement la taille du mécanisme. Fortement endommagé par la foudre en 1822, le clocher est rebâti en 1833 tel qu’on peut le voir aujourd’hui. La première horloge vraisemblablement hors d’usage est mise au rebut et remplacée par une plus moderne, comme cela a souvent été le cas dans d’autres édifices publics. Nota : pour plus de renseignement, voir l’article d’Alain CHARRIOT paru dans le Bulletin no 186.
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À propos de l’horloge de l’église Saint-Vincent de La Teste
En 2024, le passage à l'heure d'été aura lieu le dimanche 31 mars à 2 heures du matin. La première instauration du passage à l'heure d'été en France date de 1916 dans un but d'économie d'énergie. Ce système a été abandonné en 1945. La seconde mise en place date de 1975 après le choc pétrolier de 1973-1974 avec le même objectif. Pour estimer le temps qui passe, on s’est d’abord tourné vers le ciel et les étoiles : les premiers systèmes de mesure artificiels tels le gnomon remplacé par le cadran solaire et pour la nuit, la clepsydre qui a été perfectionnée par les Grecs en ajoutant un cadran et une aiguille, ce qui en fait l’ancêtre lointain de nos horloges. Les premières horloges apparaissent au XIVème siècle. Elles servent tout d’abord pour sonner les cloches des églises, afin de rythmer la journée et la nuit. Puis elles sont équipées d’un cadran et d’une aiguille (et non pas deux comme actuellement).
C’est ainsi que pour l’église de La Teste, le 22 mai 1679, le registre de l’œuvre mentionne un accord entre la fabrique et Jean Ducouret, charpentier de haute-futaie de Bordeaux, pour la confection de la charpente du clocher. Ce dernier passe un contrat avec un horloger bordelais, Arnaud Lamangue, afin de réaliser l’horloge. L’horloge pour l’église de La Teste utilise non pas le système de foliot mais la nouvelle invention du système à pendule basé sur un principe mis en évidence par Galilée au XVIIème siècle et créé par Christiaan Huygens et Salomon Coster. Le pendule sert d’organe régulateur, grâce à la périodicité constante de son mouvement et Huygens adapte le ressort spiral à l’horloge à pendule, permettant de réduire grandement la taille du mécanisme. Fortement endommagé par la foudre en 1822, le clocher est rebâti en 1833 tel qu’on peut le voir aujourd’hui. La première horloge vraisemblablement hors d’usage est mise au rebut et remplacée par une plus moderne, comme cela a souvent été le cas dans d’autres édifices publics. Nota : pour plus de renseignement, voir l’article d’Alain CHARRIOT paru dans le Bulletin no 186.
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SHAAPB

À propos

La Société historique et archéologique d’Arcachon et du Pays de Buch naît en 1927 de la volonté du journaliste parisien Albert de Ricaudy, venu s’installer à Arcachon.

Flash info : L’Assemblée Générale de la SHAAPB du 21 janvier 2024

L’Assemblée Générale de la SHAAPB s’est réunie et ce, pour la première fois, à MIOS le 21 janvier 2024. Les co-présidents Jean Marie Blondy et Anne Guillot de Suduiraut ont rappelé les activités de l’année 2023, en mettant tout d’abord l’accent sur la communication avec l’amélioration du site Internet, la nouvelle présentation de La Lettre mensuelle, la parution des Éphémérides en partenariat avec TVBA. Il a été présenté les différentes publications : les bulletins trimestriels, les livres sur Mios et Andernos, un guide sur le Moulleau… Il a été rappelé que six conférences et une exposition à Marcheprime sur l’impressionnante usine de la Compagnie des Produits Résineux ont été organisées. Pour terminer, JM Blondy a présenté l’opération Jalons de l’Histoire du Bassin d’Arcachon, commencée par la pose du premier totem à Lamothe de Biganos. Bernard Bazoin a ensuite commenté le bilan financier de 2023.

Pour 2024, outre les activités habituelles, le bulletin no 200 est à inventer avec, par exemple, un hommage à un ou plusieurs auteurs anciens. Vont être poursuivies la pose des totems, l’édition de livres et les études sur la toponymie maritime du Bassin en partenariat avec le Parc naturel marin du Bassin d’Arcachon

L’AG s’est continuée par une conférence de Michel Hugue sur le thème des moulins et s’est terminée par un repas convivial.

Le dernier bulletin

POSTERS

issus de notre livre Cartes Anciennes du Bassin d'Arcachon

Jean-Marie Daugé, administrateur de la SHAAPB, féru de cartes anciennes a sélectionné ces 4 posters qui seront mis en vent à notre AG du 21 janvier et ensuite dans La BOUTIQUE du site, les offices du tourisme et quelques librairies.

Bassin d’Arcachon et port de La Teste de Buch par Georges CLAVEL, 1886.

 Gouvernement de la Guyenne de Gascogne par Johannes BLAEU, 1662.

Carte maritime depuis la rivière de Bourdeaux par Romain de HOOGHE, éditée par MORTIER, 1693.

Aquitania et Vasconia par Petrus PERSOY et Romain de HOOGHE, 1695.

 

NOUVEAUTÉ

Ouvrage écrit par Isabelle Antonutti qui participe activement au Conseil d’Administration de la SHAAPB

L’ouvrage  Les bâtisseuses de la lecture publique présente une histoire des premières femmes bibliothécaires en France entre 1900 et 1950 et a été publié aux presses de l’Enssib en janvier 2024. L’historienne, Arlette Farge dans sa préface écrit : «  on ne peut s’attendre à ce qui va nous être dévoilé, on ignore ce que fut le voyage infernal des femmes pour exercer ce métier. »

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mars 2024

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