Charles Gounod – Messe brève n° 1

Charles Gounod

Messe brève n° 1

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Tous nos remerciements à Jean-Claude d’Ozouville

Lire l’article “Concordances et destins croisés entre les compositeurs Gounod et Nietzsche”, Bulletin n° 154.

Lire l’article “À propos des œuvres arcachonnaises de Charles Gounod”, Bulletin n° 160.

ARCACHON ET CHARLES GOUNOD

Le 18 octobre 1893, mourrait à Saint­-Cloud Charles Gounod, l’illustre compositeur de Mireille, Roméo et Juliette, et de Faust qui a fait le tour du Monde. Auteur de symphonies, de cantates, de musique religieuse (oratorios et messes), initiateur du « lied », il a redonné à la musique française, après le règne de Meyerbeer, ses let­tres de noblesse.

Arcachon peut s’enorgueillir de l’avoir reçu au cours de nombreux séjours de 1859 à 1893. Élie Menaut, délégué de la Société de Borda au 62e Congrès de l’Association française pour l’avancement des sciences, fit à Arcachon, le 22 septembre 1938, une conférence très appréciée dont le sujet « Arcachon, source d’inspiration » réserve une place importante à Charles Gounod [lire ce texte].

Gounod dirigea, à plusieurs reprises, des messes en musique à Notre-Dame ; il y tint même les grandes orgues. Il composa un cantique à Notre-Dame de la Mer à 4 voix d’hommes dédié à l’orphéon d’Arcachon et à son directeur M. Chavan, et pour Saint-Elme, collège créé par le père dominicain Baudrand, un cantique à Saint-Dominique.

Gounod fut l’hôte de Madame Charles Rhoné, fille d’Émile Pereire. Il résida aussi chez M. Ferras, Villa Trianon, allée Carmen (actuellement Lalesque) sur l’emplace­ment de laquelle fut construit l’Hôtel continental et des pins (actuellement, L’Oasis, maison de retraite).

Il descendit aussi à Sylvabelle, villa située allée Brémontier à proximité de la place du même nom. En ville d’été, il habita Villa Thiers, Boulevard de la Plage, chez Mme Zimmerman.

Pour garder le souvenir de Charles Gounod, la ville donna son nom à une allée de la ville d’automne (quartier Saint-Ferdinand) et, en Ville d’Hiver, si vous empruntez l’allée Faust, en partant du jardin mauresque, vous trou­verez, sur votre droite, les villas Faust, Siebel et Marguerite.

Jacqueline ROUSSET-NEVERS

Extrait du Bulletin n° 77 (3e trimestre 1993) de la Société historique et archéologique d’Arcachon et du Pays de Buch.

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